« Joker », ou Statham dans les pas de Burt Reynolds

28012015

Burt Reynolds revient par procuration sur les écrans français avec Joker, le dernier film de Jason Statham réalisé par Simon West (actuellement en salles)

 

 

JOKER-Affiche-France

Joker, appelé Wild Card aux States, est en fait le remake de Heat (aussi appelé Banco) avec Burt Reynolds. Les deux films se basent sur un roman de William Goldman. Le romancier n’en était pas à son coup d’essai et avait déjà gagné deux Oscars pour Butch Cassidy et le Kid et Les hommes du Président. Ici, il est question d’un polar sombre, comportant deux parties distinctes avec une classique histoire de vengeance, et une seconde partie plus sombre dans laquelle le héros se bat contre la mafia, mais également contre ses démons intérieurs.

heatreynolds__span

Le premier film, avec Burt Reynolds et qui sorti en 1986, n’était clairement pas une réussite. Burt Reynolds était alors au creux de la vague et il tentait de revenir après de sérieux ennuis de santés liés à une blessure à la mâchoire sur le tournage de City Heat. L’ambiance sur le tournage n’était pas au beau fixe et Burt Reynolds termina le tournage en assommant littéralement Dick Richards, le réalisateur. Ce dernier avait déjà connu pareille mésaventure puisque Gene Hackman et Catherine Deneuve avaient déjà eu quelques ennuis avec lui sur des tournages précédents.

Le film a certainement souffert de cette mauvaise ambiance, d’autant plus que la réalisation de Dick Richards n’était ni inventive, ni très technique. Jerry Jameson, vieux routier de la télévision, fut chargé de boucler le tournage, et le montage, particulièrement mauvais sur les scènes d’action, acheva de couler l’ensemble.

Heat est donc un film bancal, avec deux parties qui peinent à se lier, tant en raison d’une réalisation mollassonne que d’un scénario bancal pourtant signé par Goldman lui-même qui avait été chargé d’adapter son roman.

L’idée d’un remake, sans être très attendue, n’est donc pas une mauvaise idée. Cependant, même pour ce remake les choses n’ont pas été simple puisque Brian De Palma qui était envisagé comme réalisateur a finalement jeté l’éponge avant le début du tournage. Il a donc été remplacé par Simon West qui fait de plus en plus figure de « yes man » de Statham.

Les ambitions artistiques (soyons fou pour un film d’action) ne semblent donc pas trop élevées même si l’on peut espérer que William Goldman aura peut être eu à cœur de revenir sur certaines faiblesses du premier film.

Le rôle de Burt Reynolds est cette fois-ci tenu par Jason Statham qui s’impose de plus en plus comme une star de l’action même si sa carrière commence à culminer.

Voici ce que Burt Reynolds, plutôt confiant, me disait de l’acteur lorsque je lui parlais de ce remake :

« Jason will do well in it, he is the real deal. We did work together before, and I know he will do the picture proud« .

Verdict prochainement, même si je regrette déjà que Burt Reynolds ne fasse pas une petite apparition dans ce remake !




Critique de « Braquage à l’américaine » (2001 – dvd 2011)

4092012

Trois acteurs au chômage découvrent par hasard le corps d’un gangster ayant participé à un casse. Montant du butin : 10 millions de dollars. Ils décident de mettre sur pied un plan leur permettant de récupérer cette somme. Seul souci : pour devenir riches, ils doivent arnaquer la mafia. Ils vont interpréter le rôle de leur vie… et pourraient en mourir…

 

Critique de

DVD de "Braquage à l'américaine" titre stupidement traduit de "Hollywood Sign"

Tourné en 2001, le film vient (enfin) de sortir en France dans une édition minimaliste sans aucun bonus mais à un prix plutôt modeste (14€ pour le DVD).  Le film repose essentiellement sur son casting avec trois bons acteurs : Tom Berenger (The Substitute), Rod Steiger (oscarisé en 1968 pour Dans la chaleur de la nuit) et Burt Reynolds. Le reste du casting est un peu moins bon, voire franchement caricatural, mais l’essentiel repose sur les trois rôles principaux.

Sympathique, le film propose une intéressante mise en abyme grâce aux trois acteurs principaux qui, n’étant plus au sommet, incarnent trois acteurs qui ne sont plus en état de grâce ! Malheureusement, le film hésite parfois un peu trop entre comédie, humour noir et polar sans véritablement convaincre. Un Burt Reynolds, sans moustache, pour la dernière fois après Strip Tease, est ici à son avantage et dispose des meilleures scènes pour faire étalage de son charme et de son talent (en particulier lorsqu’il se revoit avec émotion jouant dans Navajo Joe en 1966).

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Burt Reynolds & Rod Steiger

 

 

Tom Berenger est également crédible. Reste Rod Steiger, qui joue ici dans son avant dernier film (l’acteur est décédé en 2002). Il livre une prestation plus inégale mais dispose également de bonnes scènes et prouve à plusieurs reprises qu’à 76 ans, dans un de ses derniers rôles, il en avait encore sous le pied !

Le film est donc plaisant à défaut d’être transcendant.

 

Note du film : 7/10 Un film plaisant malgré quelques ratés dont une fin à rallonge.

Note de Burt : 8/10 Très bonne prestation.




Critique de « King Rising » (2007)

15062012

Burt Reynolds a tourné ce film tiré du jeu vidéo « Dungeon Siege » qui se rapproche fortement du Seigneur des Anneaux. Voici l’histoire du film : le roi Konreid (Burt Reynolds) qui règne sur le royaume d’Ehb lutte depuis longtemps contre son ennemi juré (Ray Liotta). Pendant ce temps le prince Farmer (Jason Statham) se lance à la poursuite de sa promise tout en vengeant la mort de son fils.


Burt Reynolds partage ici la vedette avec de bons acteurs (en roue libre) tels que Ray Liotta (les Affranchis, Copland, Hannibal), Ron Perlman (Alien), Jason Statham (Le Transporteur) et Leelee Sobieski dans ce film à grand spectacle de Uwe Boll. Le budget semble très confortable puisque 60M de dollars aurait été consacré au projet ce qui laissait présager du meilleur. Le film d’héroic-fantasy se situe clairement dans la lignée du Seigneur des Anneaux avec beaucoup d’action et de spectacle même si les effets spéciaux sont peu naturels et si certaines idées tombent à plat comme les ninjas au Moyen-Age.

Uwe Boll, le réalisateur a la triste réputation, avait affirmé avoir assez de métrage pour pouvoir sortir un film de 3 heures ou en deux volets. Le résultat est un peu meilleur que ses précédents films, ce qui n’était pas difficile, mais il n’en est pas pour autant inoubliable même si une suite avec Dolph Lundgren a vu le jour !


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Note du film : 4/10 Distrayant mais peut mieux faire !

Note de Burt : 5/10 Service minimum mais Burt IS the king.




Critique de « End Game » (2006)

1062012

Un thriller explosif réussi

Critique de


Un agent des services secrets et une journaliste s’allient afin de lutter contre la conspiration ayant fomenté l’assassinat du Président des Etats-Unis.


Burt Reynolds incarne ici un Général en retraite de l’armée américaine. Il partage l’affiche avec Cuba Gooding Jr remarqué dans Pearl Harbor ou Jerry Maguire et James Woods que l’on a souvent vu chez Oliver Stone ou dans Jugé coupable aux cotés de Clint Eastwood.


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« End Game » est finalement sorti directement en dvd en France chez Metropolitan Filmexport dans une assez belle édition. Il s’agit d’un bon thriller même si le rôle de Burt Reynolds, un second rôle de prestige, n’est pas très long et n’a pas une grande incidence sur l’histoire. Il semble d’ailleurs que certaines de ses scènes ont été coupées au montage puisqu’une scène de la bande-annonce ne figure pas dans le film.

Note du film : 6/10 Un suspense prenant mais une fin rocambolesque !

Note de Burt : 3/10 Maquillage cireux et rôle minimaliste, Burt a connu mieux.

 

 

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Burt Reynolds sur le tournage avec deux techniciens de l’équipe du film.







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